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mardi 11 octobre 2011

Paul Deniset, l'interview

La série d'interview continue avec cette fois un ancien gothique: le natif de Winnipeg, Manitoba, Paul Deniset auteur de 62 points en 38 matchs la saison passée sous les couleurs amiénoises. Les supporters attendent toujours son successeur...


Tout d'abord pourquoi avez vous arrêté le hockey?

J'ai arrêté le hockey pour plusieurs raisons. Je n'étais plus jeune et j'anticipais toujours pour avoir une carrière en dehors du hockey et pour ça il fallait que j'habite au Canada. Aussi, avec une jeune famille comme la nôtre c'était important d'être près de nos proches.

A la fin de la saison, quand le président Thomas Henno a annoncé la resignature de Billy Thompson, il a aussi annoncé être en discussion avec vous pour un éventuel prolongement de contrat, pourquoi ces discussions n'ont-elles pas abouties?

Tout à fait; suite à la saison dernière, moi et le président étions en discussion d'un prolongement de contrat. J'avais l'intention de resigner avec le club, mais quand j'ai réalisé que le président n'allait pas honorer mon contrat 2010-2011 au complet, j'ai perdu confiance en lui et je ne pouvais pas resigner. Je sens qu'il m'a trompé et qu'il a été indigne.

Quel métier excercez vous aujourd'hui? Les Gothiques (l'équipe et les supporters) et la Ligue Magnus vous manquent-ils?

Aujourd'hui je suis dans le monde de la finance et des investissements.Voilà quelque chose qui m'intéresse. Bien sûr, il sera très difficile de récréer le même sentiment que j'avais lorsque je jouais.

Quels souvenirs gardez vous de votre dernière saison?

J'ai de très bon souvenirs de la saison dernière... Je me souviendrai surtout de nos éliminatoires. Je suis fier de comment nous avons joué pendant les séries. Nous étions unis, nous étions passionnés et nous avons joué du bon hockey. Dommage que nous n'ayons pas pu aller plus loin.

Suivez vous encore la Magnus et les Gothiques? Que pensez vous de leur mauvais départ en championnat? Quel est pour vous le favori du championnat cette année?

Oui, je suis toujours les Gothiques. Ce fût un mauvais début, mais il est encore tôt dans le championnat et il reste beaucoup de temps pour se remettre dedans. Rouen est toujours un favori. Briançon semble avoir une meilleure équipe. Les Gothiques ont toujours une chance s'ils se réveillent bientôt.

J'imagine que vous devez suivre attentivement la LNH, quel franchise supportez vous?

Je suis supporteur des Canadiens dans la LNH, mais comme les Jets sont retournés ici à Winnipeg, je suis admirateur d'eux aussi par défaut.

Est-il envisagable de vous revoir un jour à Amiens en tant qu'entraineur par exemple?

Je suis sûr qu'un jour je retournerai à Amiens, mais pas comme entraîneur des Gothiques.

Les Gothiques traversent en ce moment une passe difficile (3 défaites en 3 matchs contre Dijon, Epinal et Caen), le coach et ses changements de lignes sont critiqués. Que pensiez vous des choix du coach à l'époque ou vous jouiez?

Antoine a amplement d'expérience et dans des moments de crises comme le présent il doit faire ce qui est nécessaire. Après des défaites, il est nécessaire que certaines choses changent. A mon époque, j'étais d'accord avec la majorité de ses décisions. Si nous allions bien, Antoine nous laissait aller. Si nous allions mal, il changeait les lignes. L'essentiel était de trouver une certaine chimie entre les lignes afin de gagner.

Vous manquez beaucoup aux supporters amiénois, on voit encore beaucoup de maillot "Deniset" au Coliseum. Avez vous un dernier mot à leur transmettre?

J'ai vraiment apprécié mon temps à Amiens; j'aurai toujours de bonnes mémoires. Les supporters étaient énormément chaleureux et passionnés par le hockey et je les remercie pour ça.

Nicolas Horlait.

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