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samedi 25 juin 2011

Nos valeurs fondamentales

Légèrement concerné par le bruit immonde autour du baccalauréat de cette année, je vois les médias annoncer chaque jour de nouvelles ignominies.

Ce n'est plus simplement une photographie d'une page apparue puis disparue du web pour un exercice de maths, ce sont maintenant des rumeurs de fuites organisées.

La gravité des faits n'échappe à personne. La perte des valeurs et des repères que cela met en lumière est encore plus grave.

D'un côté, la chaîne de production des sujets de cet examen d'entrée à l'Université est en cause. L'ensemble des acteurs de cette chaîne est tenu, par sa fonction, au secret le plus absolu. Manquement à cette échelle s'appelle prévarication.

De l'autre, ceux qui se procurent ou pire encore, si une échelle peut exister dans ce domaine, ceux qui achètent. S'agit-il de parents d'élèves? s'agit-il d'élèves? Dans les deux cas, comment expliquer un tel comportement? Plus aucun recours à des valeurs d'honnêteté, d'égalité, plus aucune référence à une transmission de ces valeurs dans le foyer parental, plus aucun exemple de probité. L'organisation qui s'est mise en place n'a donc d'autres références culturelles que le profit, que l'intérêt immédiat. Ces gens n'ont donc plus aucun attachement aux valeurs que prônent la République, et avec elle toutes les religions et les philosophies éclairées?

Au-delà du recel, du vol, et des autres définitions juridiques attachées à ces faits, au-delà des sanctions encourues, ce sont des valeurs de base qu'une partie de notre future élite, partie que j'espère encore très minoritaire, ne partage plus. Qu'en sera-t-il donc quand ces futurs actifs transmettront à leurs enfants, à leurs amis, à leurs collègues, à leurs collaborateurs, à leurs administrés des exemples ou des modes de comportement?

Nous parlons ici d'un fondement de la délinquance, qui n'est pas capable de reconnaître la notion de vol, la notion d'indignité, la notion même de vie en société.

Indignons-nous, selon ce terme à la mode, levons nous pour protester, pour agir en amont de ces déviances futures.  Parlons à nos enfants, à nos amis, à nos proches. Une vérité sortira.

vendredi 17 juin 2011

Presque dans le bleu

Comment expliquer,
Ce que voient les yeux,
Comment expliquer,
Ce que l'esprit abandonne.
Écouter son corps,
Entendre son coeur,
Ne plus respirer,
Sentir se ralentir,
Ne plus penser,
Apprécier.
Cette lumière,
Si belle, mais si loin,
Se dessine par quelques vagues.
Une porte, un passage,
Vers cet ailleurs temporaire,
Cet ailleurs qui est réel,
Cet ailleurs qu'on va rejoindre.
Abandonner le fond de l'eau,
Pour revenir plus tard.
Sentiment de pleinitude,
De calme, de sérénité.
Presque au-delà de la mort,
A portée de conscience,
Que reste-t-il dans l'esprit?
A ce moment, la seule pensée,
Celle qui prend toute la place,
Celle des yeux de l'être aimé.
Envie de partager,
Envie de montrer,
Envie de vivre.
Une piscine, vingt mètres d'eau,
Une banlieue pas si triste,
Un petit peu du grand bleu.

samedi 4 juin 2011

L'éolien est une voie énergétique intéressante mais pas suffisante

En France, la densité la plus favorable des champs éolien est de 60 kW/km² dans les façades maritimes (source http://fr.leonardo-energy.org/). Sur Wikipedia, on peut lire: "... en pratique, la densité moyenne de puissance par unité de surface est de l'ordre de&nbsp0,5 W/m² ..." Cette évaluation amène à une densité de 500 kW/km².

La surface totale de la France étant de 547 030 km², la puissance installée maximale serait évaluée à 32 821 800 kW si des éoliennes recouvraient l'intégralité du territoire pour la densité la plus basse ou 273 515 000 kW pour la densité la plus haute. On pourrait donc, sous ces hypothèses évidemment impossibles à atteindre, produire entre la moitié et cinq fois ce que produisent les centrales nucléaires actuelles.

Mme Royal a indiqué sur Europe 1, le 31 mai dernier, que 60 000 éoliennes permettraient de satisfaire les besoins énergétiques Français.

Les ordres de grandeur ainsi annoncés ne sont pas cohérents. Comment donc avoir une idée claire de ce que cette énergie peut amener?

Le vent reste une solution, mais est-ce LA solution? Est-il possible de donner une évaluation réaliste et opérationnelle de ce que cette énergie peut apporter à notre pays, sans entrer dans des querelles de spécialistes sur la productivité potentielle ou réelle en fonction des flux de vent de chaque région?

Le vent d'Est

La Normandie sous le soleil,
Le reste de la France est gris.
Mais il y a le vent d'Est,
Celui dont ailleurs on dit qu'il rend fou.
Le Cotentin a ses ruses,
Dont une côte à l'Ouest,
C'est malin!
De grandes plages,
Une eau si bleue qu'on se dirait au Sud,
Du sable presque blanc, des rochers aussi,
Le plaisir de nager, de plonger, de chercher,
De regarder, d'apprécier, de ne penser à rien,
Qu'au temps, à la vie à ceux qu'on aime.
Il manque juste quelques degrés,
Qu'un peu de Néoprène vient remplacer.
Certes, La Hague n'est pas si loin,
Ses industries et ses dangers.
Curieux rapprochement,
De pensées douces et d'inquiétudes.
Le Cotentin n'y peut rien,
Il reste malin!

vendredi 3 juin 2011

La transparence, l'éducation et les libertés

La transparence ou comment connaitre toute la vérité: une règle, un dogme affiché par tous les décideurs, les politiques. C'est le moyen ultime de montrer comment les directions prises, les actions r éalisées sont les meilleures. Deux questions majeures, cependant: la transparence a-t-elle des limites? Peut-on être transparent sur des sujets complexe où les connaissances nécessaires à l'interprétation ne sont pas celles du commun?

Cette transparence se confronte à deux domaines clés: l'éducation et la liberté individuelle.

L'éducation nécessaire pour comprendre, interpréter, prendre du recul sur la masse d'informations que nous fournit la presse par exemple. Il faut pouvoir continuer le travail du journaliste: vérifier recouper, trier, analyser et comprendre. Cela n'est pas possible sans avoir une vision correcte des sujets traités. Qui, par exemple, peut prétendre comprendre la constitution européenne sur laquelle chaque citoyen a du prendre position? Qui comprend les modèles économiques sur lesquels reposent les systèmes financiers internationaux? Qui comrpend les impacts environnementaux liés aux modifications nécessaires des sources d'énergie? Probablement que chaque citoyen se forge une opinion sur chacun de ces thèmes, probablement que cette opinion est assise sur des connaissances partielles, ou sur des croyances d'un discours politique. En réalité, il ne s'agit nullement de transparence, mais de conviction!

Est ce que toute information est publique? Doit-on tout savoir sur la vie de ceux qui nous entourent, qui nous gouvernent? Chacun a droit à son intimité, à son jardin secret, à sa vie personnelle. Personne ne peut imaginer prôner le contraire; des lois ont même été promulgées pour protéger la vie personnelle, cette partie visible de la liberté individuelle. Brandir la présomption d'innocence à toute occasion montre le besoin d'equilibre face à la suspicion. Il suffit d'évoquer une rumeur, de faire courir un bruit pour déclencher une action médiatique ou juridique qui peut entrainer de graves mises en cause. Certaines sont malheureusement fondées, d'autres non. Comment faire la différence? Installer la transparence qui apporte sur la place publique toutes les informations sans mise en perspective, sans recoupement, sans enquête, c'est construire une société banalisée, uniformisée, où règnera la peur d'être différent!

Il faut des règles, il faut des lois, il faut que ces textes soient respectés! Il faut aussi de la liberté, de la créativité, de la capacité de créer, donc de vivre. Une société uniformisée est tout le contraire de cela.

La grandeur de nos personnels politiques serait de faire comprendre ces messages simples. Leur honneur serait de promouvoir l'éducation nécessaire et de faire partager les valeurs fondatrices d'une société libre et créatrice.