En France, la densité la plus favorable des champs éolien est de 60 kW/km² dans les façades maritimes (source http://fr.leonardo-energy.org/). Sur Wikipedia, on peut lire: "... en pratique, la densité moyenne de puissance par unité de surface est de l'ordre de 0,5 W/m² ..." Cette évaluation amène à une densité de 500 kW/km².
La surface totale de la France étant de 547 030 km², la puissance installée maximale serait évaluée à 32 821 800 kW si des éoliennes recouvraient l'intégralité du territoire pour la densité la plus basse ou 273 515 000 kW pour la densité la plus haute. On pourrait donc, sous ces hypothèses évidemment impossibles à atteindre, produire entre la moitié et cinq fois ce que produisent les centrales nucléaires actuelles.
Mme Royal a indiqué sur Europe 1, le 31 mai dernier, que 60 000 éoliennes permettraient de satisfaire les besoins énergétiques Français.
Les ordres de grandeur ainsi annoncés ne sont pas cohérents. Comment donc avoir une idée claire de ce que cette énergie peut amener?
Le vent reste une solution, mais est-ce LA solution? Est-il possible de donner une évaluation réaliste et opérationnelle de ce que cette énergie peut apporter à notre pays, sans entrer dans des querelles de spécialistes sur la productivité potentielle ou réelle en fonction des flux de vent de chaque région?
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