La série d'interviews continue, après Morissette, Trabichet, Claireaux et Basic c'est Kyle Sibley qui a accepté de répondre à mes questions. Bonne lecture!
De gauche à droite: Béron, Thompson, Sibley.
J'ai 27 ans, je viens de Boston, MA. C'est ma quatrième année en Europe après avoir joué à New York en universitaire. Quand je ne joue pas, j'aime bien pêcher et lire.
Pourquoi êtes vous venu à Amiens? Aimez-vous la vie en France? A Amiens?
Je suis venu à Amiens parce que j'avais entendu de bonnes choses sur l'équipe, la ville et les fans. J'aime vivre à Amiens. Les gens sont vraiment sympa et la ville est belle.
Quels sont vos objectifs personnels et collectifs?
Collectivement mon objectif est de ramener un championnat à Amiens comme je l'espère tout le monde dans l'organisation. Personnellement je veux faire tout ce qui est nécessaire et tout ce qui m'est demandé pour rendre l'équipe victorieuse.
L'année dernière vous jouiez dans la ligue anglaise, dans la même équipe que Jaroslaw Rzeszutko, vous étiez surpris quand vous avez appris qu'il était recruté par Amiens ou vous saviez déjà qu'il venait ici?
Je savais que Jaro venait ici avant que je signe. J'ai parlé avec lui et il avait des choses très sympa à dire sur la manière dont on l'avait traité pendant le processus de recrutement. De plus connaître quelqu'un quand on va dans un pays étranger rend toujours la transition plus facile.
Quelles sont les principales différences entre championnat anglais et français?
La saison est beaucoup plus longue en Angleterre, on a joué plus de soixante parties l'année dernière. Ici avec un calendrier resserré tous les matches sont très importants. Individuellement, les joueurs ont plus de qualités techniques en Ligue Magnus qu'en Angleterre où le jeu est plus dur, il y a plus de bagarres, plus de combats.
Avez vous commencé à apprendre le français? Pouvez vous dire quelque chose en français?
J'ai commencé les cours de français mais je me bat encore avec le langage. J'espère pouvoir être meilleur d'ici la fin du championnat.
Avec qui préférez vous jouer en défense?
Je n'ai pas de préférence. Tout les gens que nous avons en défense sont très solides. En ce moment je joue avec Thomas Roussel. C'est un très bon joueur, dur sur le palet, donc j'aime bien jouer avec lui.
Que pensez vous de notre équipe? Que s'est-il passé contre Dijon? Quels sont les principaux défauts de l'équipe?
Contre Dijon on aurait dit que nous n'avions pas envie de gagner le match, que nous n'étions pas motivés. Apparement ils voulaient gagner plus que nous ce soir là. Je ne pense pas que notre équipe ait des défauts, c'est juste un problème de temps avant que nous formions un groupe uni et solide et que nous commencions à bien jouer. On a le potentiel pour devenir très bon.
Quelle est pour l'instant l'équipe la plus forte que vous ayez affronté, avant les deux défaites d'Epinal et de Dijon Luka Basic avait dit que c'était Briançon, êtes vous d'accord?
Briançon est de loin la meilleure équipe que nous ayons rencontré: c'est une très bonne équipe, ils ont marqué de bons buts en power-play contre nous. Je pense qu'avec quelques ajustements nous pourrons faire mieux au match retour.
On ne sait pas du tout combien gagne un joueur de hockey en France pouvez nous le dire?
On en gagne assez pour mettre de la nourriture sur la table le soir.
Pourquoi portez vous le numéro 2?
Je porte le numéro 2 parceque le numéro 22 était déjà pris par Anthony Mortas. Je porte le 22 depuis l'université.
Un dernier mot pour les supporters?
Merci à vous pour votre soutien à chaque match. Les supporters sont exceptionnels, ils nous inspirent vraiment à travailler dur.
Nicolas Horlait.
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