samedi 25 juin 2011
Nos valeurs fondamentales
vendredi 17 juin 2011
Presque dans le bleu
Ce que voient les yeux,
Comment expliquer,
Ce que l'esprit abandonne.
Écouter son corps,
Entendre son coeur,
Ne plus respirer,
Sentir se ralentir,
Ne plus penser,
Apprécier.
Cette lumière,
Si belle, mais si loin,
Se dessine par quelques vagues.
Une porte, un passage,
Vers cet ailleurs temporaire,
Cet ailleurs qui est réel,
Cet ailleurs qu'on va rejoindre.
Abandonner le fond de l'eau,
Pour revenir plus tard.
Sentiment de pleinitude,
De calme, de sérénité.
Presque au-delà de la mort,
A portée de conscience,
Que reste-t-il dans l'esprit?
A ce moment, la seule pensée,
Celle qui prend toute la place,
Celle des yeux de l'être aimé.
Envie de partager,
Envie de montrer,
Envie de vivre.
Une piscine, vingt mètres d'eau,
Une banlieue pas si triste,
Un petit peu du grand bleu.
samedi 4 juin 2011
L'éolien est une voie énergétique intéressante mais pas suffisante
La surface totale de la France étant de 547 030 km², la puissance installée maximale serait évaluée à 32 821 800 kW si des éoliennes recouvraient l'intégralité du territoire pour la densité la plus basse ou 273 515 000 kW pour la densité la plus haute. On pourrait donc, sous ces hypothèses évidemment impossibles à atteindre, produire entre la moitié et cinq fois ce que produisent les centrales nucléaires actuelles.
Mme Royal a indiqué sur Europe 1, le 31 mai dernier, que 60 000 éoliennes permettraient de satisfaire les besoins énergétiques Français.
Les ordres de grandeur ainsi annoncés ne sont pas cohérents. Comment donc avoir une idée claire de ce que cette énergie peut amener?
Le vent reste une solution, mais est-ce LA solution? Est-il possible de donner une évaluation réaliste et opérationnelle de ce que cette énergie peut apporter à notre pays, sans entrer dans des querelles de spécialistes sur la productivité potentielle ou réelle en fonction des flux de vent de chaque région?
Le vent d'Est
Le reste de la France est gris.
Mais il y a le vent d'Est,
Celui dont ailleurs on dit qu'il rend fou.
Le Cotentin a ses ruses,
Dont une côte à l'Ouest,
C'est malin!
De grandes plages,
Une eau si bleue qu'on se dirait au Sud,
Du sable presque blanc, des rochers aussi,
Le plaisir de nager, de plonger, de chercher,
De regarder, d'apprécier, de ne penser à rien,
Qu'au temps, à la vie à ceux qu'on aime.
Il manque juste quelques degrés,
Qu'un peu de Néoprène vient remplacer.
Certes, La Hague n'est pas si loin,
Ses industries et ses dangers.
Curieux rapprochement,
De pensées douces et d'inquiétudes.
Le Cotentin n'y peut rien,
Il reste malin!
vendredi 3 juin 2011
La transparence, l'éducation et les libertés
Cette transparence se confronte à deux domaines clés: l'éducation et la liberté individuelle.
L'éducation nécessaire pour comprendre, interpréter, prendre du recul sur la masse d'informations que nous fournit la presse par exemple. Il faut pouvoir continuer le travail du journaliste: vérifier recouper, trier, analyser et comprendre. Cela n'est pas possible sans avoir une vision correcte des sujets traités. Qui, par exemple, peut prétendre comprendre la constitution européenne sur laquelle chaque citoyen a du prendre position? Qui comprend les modèles économiques sur lesquels reposent les systèmes financiers internationaux? Qui comrpend les impacts environnementaux liés aux modifications nécessaires des sources d'énergie? Probablement que chaque citoyen se forge une opinion sur chacun de ces thèmes, probablement que cette opinion est assise sur des connaissances partielles, ou sur des croyances d'un discours politique. En réalité, il ne s'agit nullement de transparence, mais de conviction!
Est ce que toute information est publique? Doit-on tout savoir sur la vie de ceux qui nous entourent, qui nous gouvernent? Chacun a droit à son intimité, à son jardin secret, à sa vie personnelle. Personne ne peut imaginer prôner le contraire; des lois ont même été promulgées pour protéger la vie personnelle, cette partie visible de la liberté individuelle. Brandir la présomption d'innocence à toute occasion montre le besoin d'equilibre face à la suspicion. Il suffit d'évoquer une rumeur, de faire courir un bruit pour déclencher une action médiatique ou juridique qui peut entrainer de graves mises en cause. Certaines sont malheureusement fondées, d'autres non. Comment faire la différence? Installer la transparence qui apporte sur la place publique toutes les informations sans mise en perspective, sans recoupement, sans enquête, c'est construire une société banalisée, uniformisée, où règnera la peur d'être différent!
Il faut des règles, il faut des lois, il faut que ces textes soient respectés! Il faut aussi de la liberté, de la créativité, de la capacité de créer, donc de vivre. Une société uniformisée est tout le contraire de cela.
La grandeur de nos personnels politiques serait de faire comprendre ces messages simples. Leur honneur serait de promouvoir l'éducation nécessaire et de faire partager les valeurs fondatrices d'une société libre et créatrice.