Je me remplis de vos yeux,
Je me remplis de la mer.
Le ciel est gris, la mer est triste,
Marcel Proust est là, dans le Grand Hôtel.
Midi, le soleil apparaît.
Tout change. La mer du Nord
Se prend pour une mer du Sud.
La promenade de Cabourg change de vie.
Elle est belle et calme dans cette douce lumière.
Deux baigneurs fous attirent les passants,
La pensée vole au gré du vent absent.
Vous êtes là, cette mer vous connaît,
Elle vous reconnaît quand je lui parle,
Quand je l’écoute, quand je l’entends.
Le ciel est bleu de Normandie,
Un bleu qui a peur de l’être,
Un bleu qui est vert ou gris,
Un bleu qui se cache ou se travestit.
Un bleu qu’on appelle quelques fois vert, parfois gris.
La brume apparaît.
Le ciel rejoint les collines.
C’est le soir malgré le jour.
La mer se retire, quelques bateaux rentrent au port.
C’est le temps d’un soir aux lumières étranges.
Je vois vos yeux qui remplacent le jour.
C'est mon bonheur de les connaître sans fard,
C’est mon beau secret de les cacher en moi.
Rien ne peut me les cacher.
Je me remplis de vos yeux.
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