Il est très facile, trop facile peut-être, de critiquer la presse.
Cependant, la couverture des décisions "sécuritaires" de notre gouvernement semble mériter un peu d'attention et de pluralisme.
Pourquoi prendre en écho les seules affaires de ce commerçant Nantais qui se trouve être l'homme idéal, incarnant tout ce que dit vouloir combattre le ministre de l'intérieur. Il est assez probable qu'on trouve des anomalies dans le dossier fiscal de ce Monsieur, voire même que son ordinateur contienne de la musique illégalement téléchargée, en contradiction formelle avec la loi nouvelle dite HADOPI. Que de bonnes raisons de lui retirer la nationalité française....
Cette personne est peut-être coupable, peut-être innocente. Les faits reprochés sont bien au-delà de l'acceptable pour certains. Il n'en demeure pas moins que chacun des griefs qui lui sont reprochés doivent être également reprochés en France, chaque jour, à des Sébastien, des Fabien, des Nicolas à qui, (mal)heureusement, on ne peut imaginer retirer la nationalité française.
Que pensent nos spécialistes du droit de l'idée même d'un retrait d'une nationalité obtenue de manière légale? Il y aurait donc deux sortes de français? ceux qui sont de vrais français, et ceux qui sont en sursis permanent?
Proposons de nouveaux sujets d'articles pour que notre presse libre continue de jouer son rôle d'analyse et réflexion. Par exemple, essayons de comprendre ce qui pousse Nathalie, française "de souche" élevée dans la "tradition" à se convertir à un islam radical et à s'enfermer derrière un vêtement-prison. Posons nous la question de savoir s'il est important que la société intervienne dans la liberté des uns pour justement que a liberté de tous continue d'exister? Devons-nous empêcher le port de ces vêtements ou, au contraire, mieux comprendre le pourquoi de leur "succès"?